« Ce sont (ou c’étaient) des personnages de taille menue, à peu près la moitié de la nôtre, plus petits donc que les nains barbus. Les hobbits sont imberbes. Il n’y a guère de magie chez eux que celle, tout ordinaire et courante, qui leur permet de disparaître sans bruit et rapidement quand des grands idiots comme vous et moi s’approchent lourdement, en faisant un bruit d’éléphant qu’ils peuvent entendre d’un kilomètre. Ils ont une légère tendance à bedonner ; ils s’habillent de couleurs vives (surtout de vert et de jaune) ; ils ne portent pas de souliers, leurs pieds ayant la plante faite d’un cuir naturel et étant couverts du même poil brun, épais et chaud, que celui qui garnit leur tête et qui est frisé ; ils ont de longs doigts bruns et agiles et de bons visages, et ils rient d’un rire ample et profond (surtout après les repas, qu’ils prennent deux fois par jour quand ils le peuvent). » Bilbo le Hobbit – Chapitre I : Une réception inattendue
Les Periannath, Semi-Hommes en sindarin, sont appelés ainsi par les Elfes car, bien qu’ils soient effectivement des Hommes, ils ne mesurent que la moitié de la taille des Dúnedain. Eux-même se nomment plutôt Kuduk [que J.R.R. Tolkien traduit Hobbit en anglais], qui vient du nom Kûd-dûkan, creuseurs de trous, donné par les Hommes du Nord et leurs cousins Rohirrim, car comme eux, ils viennent du Val d’Anduin.
Mais avec la menace grandissante de la Forêt Noire, vers 1050 du Troisième Âge, ils ont commencé à partir vers l’ouest, tout d’abord les Pieds Velus, ensuite les Pâles, puis les Forts. Ces derniers n’ont pas été bien loin après les Monts Brumeux et quelque uns sont retournés dans le Rhovanion. Les autres par contre s’installèrent plus loin en Eriador. Une partie d’entre eux est restée à Bree, tandis que d’autres suivirent Marcho et Blanco et fondèrent la Comté avec les terres qu’Argeleb II d’Arthedain leur donna en 1601.